LE MONDE
SCIENCES: Des chercheurs chinois obtiennent des souriceaux à partir de parents
du même sexe
« C’est la
première fois que l’on parvient à supprimer les barrières naturelles qui,
jusqu’à présent, empêchaient deux mammifères de même sexe de se reproduire
entre eux », a annoncé le journal Le Monde.
Les deux souris ne se sont toutefois pas vraiment
« reproduites entre elles ».
Des scientifiques ont prélevé sur elles des cellules souches. Après
modification de certains gènes, ils ont réalisé un clone avec
la moitié du patrimoine génétique de chaque souris.
Notre façon de nous
reproduire est dépassée !
N’empêche ! Le
fait est que les scientifiques ont prouvé une nouvelle fois que notre façon de
nous reproduire pourrait bientôt paraître complètement dépassée. Nous
sommes battus en brèche par la technique !!! Au diable les vieilles
méthodes de grand-papa pour avoir des enfants !
Ce que nous ne
pouvions pas faire (nous reproduire entre personnes du même sexe) est désormais
possible. Ou, du moins, à portée de la main, car il faudra quelques années pour
passer de la souris à l’être humain.
Maintenant, la question qu’on peut se poser est :
pourquoi font-ils cela ?
Un progrès pour l’égalité entre les sexes ?
Un progrès pour l’égalité entre les sexes ?
On peut voir cette nouvelle technique comme un jalon supplémentaire
sur la voie de l’égalité entre les sexes. Mais on peut craindre une vision
beaucoup moins « rose », si j’ose dire. En effet, ce n’est
peut-être pas un hasard si ces progrès toujours plus audacieux sur la
reproduction ont lieu en Chine.
La Chine, pays où les humains sont traités comme des choses
au service de l'Etat
Rappelons que la Chine est une dictature qui a tendance à
traiter ses citoyens comme de la « matière première » au service du
parti unique.
Selon les époques, la population est massacrée (Grand Bond en avant, Révolution culturelle…), la surnatalité obligatoire (« Un enfant, c’est une bouche, mais c’est aussi deux bras », disait Mao) ou alors quasi interdite (politique de l’enfant unique depuis Deng Xiaoping). Ce qui frappe quand on lit l’histoire récente de la Chine est l’indifférence apparemment totale des dirigeants chinois au bien-être de la population. Priorité est systématiquement donnée à l’idéologie et à la puissance du parti central, les personnes n’étant qu’un moyen pour étendre l’influence des dirigeants et le prestige national.
Selon les époques, la population est massacrée (Grand Bond en avant, Révolution culturelle…), la surnatalité obligatoire (« Un enfant, c’est une bouche, mais c’est aussi deux bras », disait Mao) ou alors quasi interdite (politique de l’enfant unique depuis Deng Xiaoping). Ce qui frappe quand on lit l’histoire récente de la Chine est l’indifférence apparemment totale des dirigeants chinois au bien-être de la population. Priorité est systématiquement donnée à l’idéologie et à la puissance du parti central, les personnes n’étant qu’un moyen pour étendre l’influence des dirigeants et le prestige national.
Autre exemple en ce sens dont on en parle bizarrement très
peu en Occident : la population chinoise sert actuellement de matériau à la
première expérience grandeur nature de « dictature informatique totale »
:
Dictature informatique totale
Plus de 200 millions de caméras à reconnaissance faciale ont
été installées à travers le pays pour un suivi à la trace des citoyens
24 h sur 24, où qu’ils se trouvent. Leurs moindres faits et gestes,
paroles, consultations de sites Internet, achats, sont enregistrés par un
système centralisé qui attribue une « note de crédit social » à
chaque citoyen. Vous commencez avec un capital de 900 points, qui diminue
chaque fois que vous faites ou dites quelque chose jugé indésirable par le
régime. Pire : votre note baisse aussi si quelqu’un de votre entourage (famille,
ami, collègue, contact sur Internet) fait ou dit quelque chose jugé contraire
aux intérêts du Parti. Plus votre note baisse, plus vous vous rapprochez de la
mort sociale : retrait de votre passeport, perte de votre travail, de
votre maison, perte du droit de louer ou conduire une voiture, de louer une
chambre d’hôtel, de prendre le train… Considéré comme un « parasite social »,
celui qui perd ses points disparaît ou rejoint les camps de rééducation, où 1,5
million de personnes sont déjà internées.
Je vous invite à regarder les images stupéfiantes de ce système de surveillance généralisé digne de Matrix.
Je vous invite à regarder les images stupéfiantes de ce système de surveillance généralisé digne de Matrix.
Bientôt des usines pour fabriquer des humains ?
Bref, plus que jamais la Chine de 2018 traite ses citoyens
comme des choses, des objets qu’on peut jeter à la poubelle quand ils sont
considérés comme inutilisables ou viciés. Dans cette perspective,
l’intérêt du gouvernement chinois pour les techniques de reproduction, ou plus
exactement de fabrication
d’êtres humains en laboratoire – et demain, peut-être, en
usine –, est particulièrement inquiétant.
La dernière barrière au projet de soumission totale des individus au Parti communiste reste les solidarités familiales, le réflexe archaïque de protection que des parents peuvent éprouver pour leurs enfants, et vice-versa. Envoyer des gens dans des camps continue de poser problème lorsqu’ils ont des parents, des grands-parents, des frères ou des sœurs, ou des cousins, qui s’inquiètent pour eux et risquent de protester.
La dernière barrière au projet de soumission totale des individus au Parti communiste reste les solidarités familiales, le réflexe archaïque de protection que des parents peuvent éprouver pour leurs enfants, et vice-versa. Envoyer des gens dans des camps continue de poser problème lorsqu’ils ont des parents, des grands-parents, des frères ou des sœurs, ou des cousins, qui s’inquiètent pour eux et risquent de protester.
Fabriquer des êtres humains hors d’une généalogie clairement
identifiée est au fond le meilleur moyen d’avoir à disposition une population
encore plus soumise. Vous pourrez faire d’eux n’importe quoi, car ils n’auront
plus de liens de solidarité profonds avec des personnes prêtes à tout pour les
défendre, comme une mère ou un frère.
La dictature chinoise n’est pas la seule…
Je ne vais pas accabler les Chinois toutefois, car les autres
pays ne font pas toujours mieux.
Aux États-Unis et en
Europe, on observe aujourd’hui clairement une volonté de créer de tels
individus sans racines, privés de cadres sociaux protecteurs.
Des biologistes britanniques ont créé en 2016 une matrice artificielle permettant de « cultiver » des bébés jusqu’à plusieurs semaines après la fécondation [4].
Sachant que les premiers jours de la vie sont les plus délicats, il semble qu’il n’y ait plus véritablement de frontière (autre que légale) empêchant de faire pousser des bébés dans une machine jusqu’à maturité.
Des biologistes britanniques ont créé en 2016 une matrice artificielle permettant de « cultiver » des bébés jusqu’à plusieurs semaines après la fécondation [4].
Sachant que les premiers jours de la vie sont les plus délicats, il semble qu’il n’y ait plus véritablement de frontière (autre que légale) empêchant de faire pousser des bébés dans une machine jusqu’à maturité.
Le médecin Jean-Yves Nau explique que les scientifiques ont
déjà réalisé « les
premiers pas de l’utérus artificiel ».
« (L)a
“grossesse artificielle” n’est plus ni un tabou ni un simple fantasme.
Assurer in vitro l’ensemble
des fonctions physiologiques normalement remplies par le placenta et l’utérus
entrera progressivement dans le champ des possibles. On n’est ici, toute
proportion gardée, qu’à un degré supérieur de complexité par rapport à celle du
rein artificiel », écrit-il.
Des enfants sans nombril
Les fœtus ainsi obtenus ne seront néanmoins plus reliés à une
mère par un cordon ombilical, puisque la machine leur apportera directement
tous les nutriments nécessaires à leur croissance :
« Les
enfants nés d’une machine auront des organes génitaux mais pas d’ombilic »,
avait expliqué, lors d’un congrès de bioéthique organisé en 2004, Rosemarie
Tong [6], féministe et spécialiste de bioéthique (université de Caroline du
Nord). « Ils seront de simples
créatures du présent et des projections dans l’avenir, sans connexions
signifiantes avec le passé. »
Combien de temps dureront
encore les interdictions légales ?
Dans le domaine de la biologie reproductive, on
sait ce que valent les « limites légales ». Les comités
d’éthique, censés freiner les innovations allant à l’encontre de la dignité
humaine, se sont montrés remarquablement inopérants. De toute façon, il semble
qu’il y aura toujours un pays, une région, un laboratoire, qui se permettra d’aller
aussi loin que la technique le permettra, toujours en invoquant les nécessités
de la recherche contre l’autisme, la mucoviscidose ou autres, et sans,
d’ailleurs, qu’aucun progrès ne soit réalisé dans ces domaines.
Si j’étais dictateur, en tout cas, et si
j’avais un énorme problème d’ego me poussant à désirer des millions de
créatures soumises, nul doute que je serais très intéressé par ces
« progrès scientifiques », m’offrant la perspective de me créer une
armée renouvelable à l’infini grâce à des usines à êtres humains.
Mais ce qui est clair, c’est que la vision
selon laquelle la recherche sur les embryons a pour but premier le bien de
l’humanité et la lutte contre les maladies paraît de moins en moins crédible.
À votre santé ! Jean-Marc Dupuis
Je vois déjà dans les news = 6 esclaves chinoises
clonées du harem du secrétaire du parti l'ont étranglé cette nuit et ont
découpé son corps pour le dévorer crû et vif.
Ben oui, en Chine, la nourriture ne se perd pas ! hi
hi hi !
"Bien fait pour ce pauvre con", déclare
l'une d'elle,
"Nous
sommes 30 000, et cette nuit nous avons nettoyé la Chine de ses cadres
dirigeants, la révolution est en marche. Messieurs" hi hi hi !
Ça me donne l'idée d'un roman, (si j'ai encore le temps d'écrire)
Ça me donne l'idée d'un roman, (si j'ai encore le temps d'écrire)
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